Souvenirs...
C’était une grande maison.
Ses terrasses descendaient jusqu’au lac.
C’est là qu’elle vivait. Elle avait presque 4 mois déjà.
La première fois que je la vis, c’était en ce début d’année un peu glacée de 1996.
Elle évoluait dans ses jeux insouciants et je la regardais faire des bonds de chat.
Je souriais.
Ses grands yeux sombres presque tristes restaient interrogateurs.
Je savais qu’elle m’observait, hésitante entre fuite et rencontre.
C’est à ce moment là que j’ai su.
C’était elle.
Je décidais immédiatement de l’embarquer à bord de mes jours et de mes nuits.
La vie est comme un radeau au long cours qui sillonne les océans de nos existences, malmené par ses souffles,
bousculé par nos tempêtes, trompé par la lumière des étoiles…
Le soleil a glissé derrière les grands arbres du jardin,
ce soir là Cassandre profita de ses ultimes rayons
mais l’astre flamboyant ne se lèvera pas en ce lendemain de début octobre.
Il n’y avait plus de ravissement dans l’infiniment bleu.
L’empyrée est en deuil.
Une vague audacieuse s’est dressée de toute sa puissance.
Ella a emporté la frêle embarcation
dans le fracas de sa lourde mousseline blanche,
là… où les vents caressent les anges, là où les Dieux se tutoient…
là où je peux entendre le léger froissement d’un battement d’ailes qui s’éloigne .
Dans ses longues franges blanches et or, mon p’tit Billou comme il me plaisait de l’appeler s’en est allé… mais elle fit naître les Amazones.
Tous nos chiots portent son nom…
La vie comme un radeau au long cours qui sillonne les océans de nos existences brûlé par la chaleur de nos soleils, submergé par les larmes du temps
poursuit son voyage terrible et magnifique.
Ce texte presque anodin, presque anonyme fut écrit le 10 décembre 2009
sur un petit bout de papier au milieu des vignes
qui dormaient sous la clarté d’une lune pas encore pleine.
Comme je voudrais t’oublier un court instant, le temps de reprendre mon souffle !
.
Ses terrasses descendaient jusqu’au lac.
C’est là qu’elle vivait. Elle avait presque 4 mois déjà.
La première fois que je la vis, c’était en ce début d’année un peu glacée de 1996.
Elle évoluait dans ses jeux insouciants et je la regardais faire des bonds de chat.
Je souriais.
Ses grands yeux sombres presque tristes restaient interrogateurs.
Je savais qu’elle m’observait, hésitante entre fuite et rencontre.
C’est à ce moment là que j’ai su.
C’était elle.
Je décidais immédiatement de l’embarquer à bord de mes jours et de mes nuits.
La vie est comme un radeau au long cours qui sillonne les océans de nos existences, malmené par ses souffles,
bousculé par nos tempêtes, trompé par la lumière des étoiles…
Le soleil a glissé derrière les grands arbres du jardin,
ce soir là Cassandre profita de ses ultimes rayons
mais l’astre flamboyant ne se lèvera pas en ce lendemain de début octobre.
Il n’y avait plus de ravissement dans l’infiniment bleu.
L’empyrée est en deuil.
Une vague audacieuse s’est dressée de toute sa puissance.
Ella a emporté la frêle embarcation
dans le fracas de sa lourde mousseline blanche,
là… où les vents caressent les anges, là où les Dieux se tutoient…
là où je peux entendre le léger froissement d’un battement d’ailes qui s’éloigne .
Dans ses longues franges blanches et or, mon p’tit Billou comme il me plaisait de l’appeler s’en est allé… mais elle fit naître les Amazones.
Tous nos chiots portent son nom…
La vie comme un radeau au long cours qui sillonne les océans de nos existences brûlé par la chaleur de nos soleils, submergé par les larmes du temps
poursuit son voyage terrible et magnifique.
Ce texte presque anodin, presque anonyme fut écrit le 10 décembre 2009
sur un petit bout de papier au milieu des vignes
qui dormaient sous la clarté d’une lune pas encore pleine.
Comme je voudrais t’oublier un court instant, le temps de reprendre mon souffle !
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